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Communiqué de presse

Une confusion relative aux indicatifs d'appel a entraîné une perte d'espacement entre des aéronefs à l'aéroport international de Vancouver en avril 2011

Gatineau (Québec), le 20 juin 2013 – Une confusion relative aux indicatifs d'appel, en plus d'une perte de conscience de la situation probablement attribuable à la fatigue, sont les principaux facteurs contributifs d'un événement de perte d'espacement entre 3 aéronefs (2 au départ et 1 à l'arrivée), d'après une enquête (A11P0073) du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST). Les aéronefs doivent maintenir un espacement minimum entre eux afin de réduire les risques de collision et la turbulence possible causée par un autre aéronef.

Le 15 avril 2011, à l'aéroport international de Vancouver, un de Havilland DHC-8 exploité par Jazz Airlines a décollé depuis le milieu de la piste 26L, à l'intersection de la voie de circulation E, tandis qu'un Boeing 737 de Westjet attendait pour décoller du seuil de la même piste. Une confusion relative aux indicatifs d'appel a fait que les aéronefs au départ n'ont pas pris leur envol à temps pour permettre au Boeing 737 de Westjet qui arrivait d'atterrir. En constatant le conflit qui se dessinait entre les 2 Boeing 737, le contrôleur de la circulation aérienne a indiqué au Boeing 737 qui arrivait de remettre les gaz. Les 2 Boeing 737 ont perdu l'espacement requis lorsqu'ils se sont trouvés à environ 2000 pieds d'espacement latéral l'un de l'autre, l'aéronef au départ en montée franchissant l'altitude de l'aéronef qui avait remis les gaz. L'espacement minimal requis est une différence de cap de 30 degrés jusqu'à ce qu'un espacement vertical de 1000 pieds soit atteint, et cet espacement n'a pas été rétabli promptement.

Dans le cadre de son enquête, le BST a déterminé que la perte de conscience de la situation du contrôleur de la circulation aérienne a donné lieu à une décision opérationnelle qui a entraîné une perte d'espacement entre les 2 Boeing 737. L'enquête a également conclu que le contrôleur de la circulation aérienne souffrait probablement des effets de la fatigue au moment de l'événement. Cela aurait rendu la tâche plus difficile pour le contrôleur de reconnaître la situation qui se préparait et de prendre rapidement des mesures correctives pour s'assurer que l'espacement soit maintenu.

NAV CANADA a pris des mesures additionnelles pour accroître la sécurité à l'aéroport international de Vancouver. L'organisme a interdit les départs d'aéronefs à partir d'un point sur la piste autre que le seuil. NAV CANADA étudie également des façons d'améliorer son Programme de gestion de la fatigue afin de mieux gérer la fatigue des contrôleurs dont le travail se déroule 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

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