Enquête sur la sécurité du transport aérien A21Q0138

Le BST a terminé cette enquête. Le rapport a été publié le 4 octobre 2023.

Table des matières

    Bris du train d’atterrissage principal droit à l’atterrissage
    Airbus A330-343, C-GFAF
    Air Canada
    Aéroport international Montréal/Pierre Elliott Trudeau (Québec)

    L'événement

    Le , l’aéronef Airbus A330-343 (immatriculation C-GFAF, numéro de série 0277) exploité par Air Canada sous l’indicatif de vol AC901, effectuait un vol selon les règles de vol aux instruments depuis l’aéroport international Fort Lauderdale/Hollywood (Floride, États-Unis) à destination de l’aéroport international Montréal/Pierre Elliott Trudeau (Québec). À l’atterrissage sur la piste 06L, quelques secondes après le poser des roues, le balancier de bogie du train d’atterrissage principal droit s’est brisé. Au même moment, des indications de défectuosités liées au train d’atterrissage principal droit ont été affichées dans le poste de pilotage. L’aéronef a poursuivi sa course à l’atterrissage, la jambe d’amortisseur du train droit frottant sur la piste, et s’est immobilisé sur celle-ci.

    L’équipage a demandé l’aide des services de sauvetage et lutte contre les incendies d’aéronefs. Des dommages importants au train d’atterrissage ne permettant pas le remorquage de l’aéronef ont été constatés. L’autorité aéroportuaire a fermé la piste 06L et a envoyé des véhicules d’assistance pour transporter les passagers et les membres d’équipage vers le terminal. La piste 06L a été rouverte le lendemain à 5 h 30, heure normale de l’Est. Les dommages se sont limités au train d’atterrissage principal droit. Il n’y a eu aucun blessé.


    Ressources pour les médias

    Communiqué de presse

    2023-10-04

    Des dommages non détectés ont entraîné un bris du train d’atterrissage en 2021 à Montréal (Québec)
    Lire le communiqué de presse

    Informations d'enquête

    Carte de la région

    A21Q0138

    Bris du train d’atterrissage principal droit à l’atterrissage
    Airbus A330-343, C-GFAF
    Air Canada
    Aéroport international Montréal/Pierre Elliott Trudeau (Québec)

    Enquêteur désigné

    Image
    Photo of Thierry Bélanger

    Thierry Bélanger a débuté sa carrière à titre de technicien en structure à la base militaire de Trenton, ou il a travaillé sur le Boeing 707 et l’Hercule, avant de poursuivre sa carrière à la base de Bagotville en travaillant sur le CF18. En 1995, Thierry a travaillé chez Air Canada, participant, entre autres, à la réfection des DC-9 de Northwest Airlines. En 1996, il s’est joint à Bombardier ou il a occupé différents postes, dont ceux de spécialiste au centre de réponse client mécanique et avionique pour le programme Global Express ainsi que technicien, chef d’équipe, superviseur, inspecteur, mécanicien préenvol. Depuis 2006, Thierry a effectué du soutien technique composé surtout de dépannage (troubleshooting) sur tous les systèmes des aéronefs d'affaire de Bombardier et plus récemment de l’Airbus A220. Thierry faisait également partie de l’équipe de réponse rapide (GO Team) pour les enquêtes aux incidents et accidents pour l’Airbus A220.


      Voir des images en haute résolution sur la page Flickr du BST.

    Catégorie de l’enquête

    Cette enquête est une enquête de catégorie 3. Dans le cadre de ces enquêtes, on analyse un petit nombre de problèmes de sécurité. Parfois, ces enquêtes donnent lieu à des recommandations. Les enquêtes de catégorie 3 se concluent généralement en 450 jours. Pour de plus amples renseignements, consultez la Politique de classification des événements.

    Processus d'enquête du BST

    Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :

    1. L'étape du travail sur le terrain : une équipe d'enquêteurs examine le lieu de l'événement et l'épave, interviewe les témoins et recueille toute l'information pertinente.
    2. L'étape d'examen et d'analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l'épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BST soupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
    3. L'étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l'occasion de contester ou de corriger l'information qu'ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d'approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.

    Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.

    Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.