Document d’information : Enregistreurs de bord

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) exige que les gros aéronefs commerciaux aient 2 enregistreurs de bord : un enregistreur de données de vol (FDR) et un enregistreur de conversations de poste de pilotage (CVR). Le FDR enregistre les données paramétriques pendant au moins les 25 dernières heures d’exploitation, et le CVR enregistre les communications de l’équipage de conduite et l’environnement acoustique du poste de pilotage pendant les 2 dernières heures d’exploitation. Certains modèles plus récents font office à la fois de FDR et de CVR. On les appelle des enregistreurs de données de vol et de conversations dans le poste de pilotage (CVDR), ou enregistreurs combinés.

Bien qu’on les désigne souvent par le terme « boîte noire », les enregistreurs de bord sont en fait de couleur orange. Ils sont ainsi plus faciles à retrouver sur les lieux d’un écrasement.

Norme technique s’appliquant aux enregistreurs de bord à l’épreuve des impacts

La norme technique internationale qui s’applique aux enregistreurs de bord à l’épreuve des impacts est le document ED-112A, Minimum Operational Performance Specification for Crash Protected Airborne Recorder, publié par l’Organisation européenne pour l’équipement de l’aviation civile (EUROCAE) en septembre 2013. Selon cette norme, les enregistreurs de bord doivent se conformer aux normes de résistance à l’écrasement suivantes :

  • Choc à l’impact – 3400 g
  • Écrasement statique – 5000 lb
  • Feu à haute température – 1100 °C pendant 1 heure
  • Feu à basse température – 260 °C pendant 10 heures
  • Pression sous-marine – 20 000 pieds pendant 30 jours

Chaque enregistreur de bord doit être muni d’une radiobalise sous-marine de détresse (ULB). L’ULB s’active lorsque l’enregistreur est immergé dans l’eau et elle transmet un signal pendant 90 jours pour aider à localiser l’enregistreur de bord.

Enregistreurs de données de vol

Les FDR doivent enregistrer au moins 88 paramètres, mais la plupart des avions modernes sont équipés de modèles qui enregistrent nettement plus de données que cela. Par exemple, le FDR à bord du nouveau Boeing 737-800 enregistre plus de 1500 paramètres et celui à bord de l’Airbus 380, plus de 2800.

Enregistreurs de conversations de poste de pilotage

Les CVR enregistrent les données de 4 canaux audio : le microphone du pilote, le microphone du copilote, un canal supplémentaire pour un autre membre d’équipage et le microphone du poste de pilotage (CAM). Les 3 premiers canaux enregistrent les conversations de l’équipage et les transmissions radio. Le CAM enregistre les alertes et alarmes sonores, en plus de l’environnement acoustique du poste de pilotage.

Récupération des données enregistrées

Les données des enregistreurs de bord sont stockées dans une mémoire à semi-conducteurs, et les fabricants ont souvent recours à des techniques de compression pour stocker les données. Le matériel et le logiciel du fabricant servent à établir la connexion et la communication avec l’enregistreur pour télécharger les données. Une fois le téléchargement terminé, le fichier contenant les données est habituellement décompressé à l’aide du logiciel du fabricant pour obtenir des fichiers audio et de données de vol utilisables.

L’analyse de ces fichiers de données et audio est effectuée à l’aide d’applications logicielles spécialisées.

Si un enregistreur de bord n’est pas endommagé, le téléchargement des données est assez simple à condition de disposer de l’équipement et des logiciels voulus.

Enregistreurs de bord endommagés

Lorsqu’un enregistreur de bord est endommagé, des procédures, de l’équipement et des logiciels supplémentaires sont nécessaires à la récupération sans risque de toutes les données enregistrées. Il faut alors extraire la mémoire à semi-conducteurs et l’inspecter pour déterminer si elle est endommagée. La mémoire peut nécessiter des réparations (remplacer des connecteurs, réparer des cartes de circuits) ou du nettoyage et du séchage.

Une fois réparée, la mémoire est installée dans un bâti d’enregistreur de bord de substitution (du même modèle que l’enregistreur endommagé). On peut alors exécuter le processus normal de téléchargement pour récupérer les fichiers de données.

Si la mémoire à semi-conducteurs est gravement endommagée, il se peut qu’on doive retirer les puces et lire chacune d’elles à l’aide d’un lecteur de puces. Une fois la lecture de toutes les puces terminée, il faut réassembler les données à l’aide des renseignements et des logiciels spéciaux fournis par le fabricant.

En plus des outils, de l’équipement, des renseignements techniques et des logiciels requis, il faut un personnel ayant une grande expertise de la récupération et de l’analyse des données pour extraire sans risque les données d’enregistreurs de bord endommagés.

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) exige que les gros aéronefs commerciaux aient 2 enregistreurs de bord : un enregistreur de données de vol (FDR) et un enregistreur de conversations de poste de pilotage (CVR). Le FDR enregistre les données paramétriques pendant au moins les 25 dernières heures d’exploitation, et le CVR enregistre les communications de l’équipage de conduite et l’environnement acoustique du poste de pilotage pendant les 2 dernières heures d’exploitation. Certains modèles plus récents font office à la fois de FDR et de CVR. On les appelle des enregistreurs de données de vol et de conversations dans le poste de pilotage (CVDR), ou enregistreurs combinés.

Bien qu’on les désigne souvent par le terme « boîte noire », les enregistreurs de bord sont en fait de couleur orange. Ils sont ainsi plus faciles à retrouver sur les lieux d’un écrasement.

Norme technique s’appliquant aux enregistreurs de bord à l’épreuve des impacts

La norme technique internationale qui s’applique aux enregistreurs de bord à l’épreuve des impacts est le document ED-112A, Minimum Operational Performance Specification for Crash Protected Airborne Recorder, publié par l’Organisation européenne pour l’équipement de l’aviation civile (EUROCAE) en septembre 2013. Selon cette norme, les enregistreurs de bord doivent se conformer aux normes de résistance à l’écrasement suivantes :

  • Choc à l’impact – 3400 g
  • Écrasement statique – 5000 lb
  • Feu à haute température – 1100 °C pendant 1 heure
  • Feu à basse température – 260 °C pendant 10 heures
  • Pression sous-marine – 20 000 pieds pendant 30 jours

Chaque enregistreur de bord doit être muni d’une radiobalise sous-marine de détresse (ULB). L’ULB s’active lorsque l’enregistreur est immergé dans l’eau et elle transmet un signal pendant 90 jours pour aider à localiser l’enregistreur de bord.

Enregistreurs de données de vol

Les FDR doivent enregistrer au moins 88 paramètres, mais la plupart des avions modernes sont équipés de modèles qui enregistrent nettement plus de données que cela. Par exemple, le FDR à bord du nouveau Boeing 737-800 enregistre plus de 1500 paramètres et celui à bord de l’Airbus 380, plus de 2800.

Enregistreurs de conversations de poste de pilotage

Les CVR enregistrent les données de 4 canaux audio : le microphone du pilote, le microphone du copilote, un canal supplémentaire pour un autre membre d’équipage et le microphone du poste de pilotage (CAM). Les 3 premiers canaux enregistrent les conversations de l’équipage et les transmissions radio. Le CAM enregistre les alertes et alarmes sonores, en plus de l’environnement acoustique du poste de pilotage.

Récupération des données enregistrées

Les données des enregistreurs de bord sont stockées dans une mémoire à semi-conducteurs, et les fabricants ont souvent recours à des techniques de compression pour stocker les données. Le matériel et le logiciel du fabricant servent à établir la connexion et la communication avec l’enregistreur pour télécharger les données. Une fois le téléchargement terminé, le fichier contenant les données est habituellement décompressé à l’aide du logiciel du fabricant pour obtenir des fichiers audio et de données de vol utilisables.

L’analyse de ces fichiers de données et audio est effectuée à l’aide d’applications logicielles spécialisées.

Si un enregistreur de bord n’est pas endommagé, le téléchargement des données est assez simple à condition de disposer de l’équipement et des logiciels voulus.

Enregistreurs de bord endommagés

Lorsqu’un enregistreur de bord est endommagé, des procédures, de l’équipement et des logiciels supplémentaires sont nécessaires à la récupération sans risque de toutes les données enregistrées. Il faut alors extraire la mémoire à semi-conducteurs et l’inspecter pour déterminer si elle est endommagée. La mémoire peut nécessiter des réparations (remplacer des connecteurs, réparer des cartes de circuits) ou du nettoyage et du séchage.

Une fois réparée, la mémoire est installée dans un bâti d’enregistreur de bord de substitution (du même modèle que l’enregistreur endommagé). On peut alors exécuter le processus normal de téléchargement pour récupérer les fichiers de données.

Si la mémoire à semi-conducteurs est gravement endommagée, il se peut qu’on doive retirer les puces et lire chacune d’elles à l’aide d’un lecteur de puces. Une fois la lecture de toutes les puces terminée, il faut réassembler les données à l’aide des renseignements et des logiciels spéciaux fournis par le fabricant.

En plus des outils, de l’équipement, des renseignements techniques et des logiciels requis, il faut un personnel ayant une grande expertise de la récupération et de l’analyse des données pour extraire sans risque les données d’enregistreurs de bord endommagés.