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Enquête sur la sécurité du transport aérien A20Q0013

Le BST a terminé cette enquête. Le rapport a été publié le 4 mai 2021.

Table des matières

Atterissage brutal et impact de la partie arrière du fuselage

Air Inuit Ltée
de Havilland DHC-8-314 (C-GXAI)
Aéroport de Schefferville (Québec)

Voir le rapport final

L'événement

Le 20 janvier 2020, l’aéronef de Havilland DHC‑8‑314 (immatriculation C‑GXAI, numéro de série 481) exploité par Air Inuit Ltée effectuait le vol régulier AIE820 depuis l'aéroport de Québec/Jean Lesage (Québec) à destination de l'aéroport de Schefferville (Québec) avec 3 membres d’équipage et 42 passagers à bord. À l’atterrissage, au toucher des roues sur la piste 35 à 11 h 09, heure normale de l'Est, la partie arrière du fuselage a heurté la piste. Après l'atterrissage, l’aéronef a circulé jusqu'au terminal pour le débarquement des passagers. Il n'y a eu aucun blessé; par contre, l’aéronef a subi des dommages importants. La radiobalise de repérage d'urgence ne s’est pas déclenchée.


Ressources pour les médias

Communiqué de presse

2021-05-04

Une approche instable est à l’origine d’un atterrissage brutal et d’un contact entre la partie arrière du fuselage et la piste survenus en 2020 à Schefferville (Québec)
Lire le communiqué de presse


Informations d'enquête

Carte de la région




Enquêteur désigné

Photo de Simon St-Pierre

Simon St-Pierre s'est joint à l'équipe du BST en 2019 et travaille comme enquêteur principal régional (transport aérien) au bureau régional du Québec. Au cours de sa carrière, M. St-Pierre a accumulé environ 4500 heures de vol comme pilote sur différents types d’aéronefs, comme le Beech C90A, le Cessna 550, le Jetstream 31 ainsi que plusieurs hydravions. Depuis 2010, il était à l’emploi de Transports Canada à titre d’inspecteur de la sécurité de l’aviation civile et depuis 2014 il était chef d’équipe technique, Opérations aériennes.


Catégorie de l’enquête

Cette enquête est une enquête de catégorie 3. Dans le cadre de ces enquêtes, on analyse un petit nombre de problèmes de sécurité. Parfois, ces enquêtes donnent lieu à des recommandations. Les enquêtes de catégorie 3 se concluent généralement en 450 jours. Pour de plus amples renseignements, consultez la Politique de classification des événements.

Processus d'enquête du BST

Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :

  1. L'étape du travail sur le terrain : une équipe d'enquêteurs examine le lieu de l'événement et l'épave, interviewe les témoins et recueille toute l'information pertinente.
  2. L'étape d'examen et d'analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l'épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BST soupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
  3. L'étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l'occasion de contester ou de corriger l'information qu'ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d'approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.

Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.

Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.