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Des facteurs opérationnels et la prise de décisions du pilote ont contribué à une collision avec des arbres et des lignes électriques à l’aérodrome de Duncan (Colombie-Britannique) en 2017
Dans son rapport d'enquête (A17P0007) publié aujourd'hui, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a déterminé que des facteurs opérationnels et la prise de décisions du pilote ont contribué à la collision avec des arbres et des lignes électriques à l'aérodrome de Duncan (Colombie-Britannique) en janvier 2017.
En début d'après-midi, le 19 janvier 2017, un aéronef Cessna 172 exploité par le Victoria Flying Club a quitté l'aéroport international de Victoria (Colombie-Britannique) pour effectuer un vol d'entraînement selon les règles de vol à vue. Un instructeur et un élève-pilote se trouvaient à bord. Après environ 1,5 heure de vol, l'équipage a décidé d'effectuer un atterrissage court sur la piste 31 à l'aérodrome de Duncan. La piste se trouve au sommet d'un talus, et le relief descend abruptement sur tous les côtés, y compris aux deux bouts de piste. Cette piste n'a pas d'aires de dépassement aux deux bouts de piste, mais aucune réglementation ne l'exige. L'aéronef s'est posé environ au tiers de la piste d'atterrissage et, après une tentative de freinage, on a essayé de le faire décoller. L'aéronef a percuté des arbres, puis des lignes électriques aux abords de l'extrémité nord de la piste avant de s'immobiliser à l'envers sous les lignes électriques. L'instructeur a été grièvement blessé, et l'élève a été légèrement blessé. L'aéronef a subi d'importants dommages. Aucun incendie ne s'est déclaré après l'impact.
L'enquête a permis de déterminer que l'exercice d'atterrissage court à l'aérodrome de Duncan avait été effectué avec des vents arrière légers et variables sur une piste courte démunie d'aire de dépassement de piste. Aucun calcul d'atterrissage court n'a été effectué avant le vol. Après une approche à une altitude et à une vitesse excessives, l'aéronef a franchi le seuil de piste à une vitesse de toucher des roues supérieure à la vitesse visée; il a survolé au moins le tiers de la piste avant de poser ses roues. La tentative d'atterrissage s'est poursuivie jusqu'à un point où la distance de piste restante était insuffisante pour immobiliser l'aéronef. Une tentative de décollage a alors été faite, mais la vitesse anémométrique et la longueur de piste restante étaient insuffisantes. Lorsqu'il a dépassé la piste, l'aéronef volait à une vitesse trop basse pour être sécuritaire. Il est alors descendu sous l'élévation de la piste, ce qui a entraîné une collision avec plusieurs arbres et des lignes électriques.
Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
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